Le Green­Tech Forum, le rendez-vous incon­tour­nable dédié au numé­rique et à l’envi­ron­ne­ment, revient les 5 et 6 novembre 2024 au Palais des Congrès de Paris. Makina Corpus parti­cipe à l’évé­ne­ment et Cathe­rine Tillous, Direc­trice Géné­rale de Makina Corpus, parti­cipe à une table-ronde.

Pourquoi parti­ci­per au Green­Tech Forum ?

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Selon un rapport du Sénat, les émis­sions de gaz à effet de serre (GES) du numé­rique pour­raient augmen­ter de 60 % d’ici 2040, repré­sen­tant 6,7 % des émis­sions totales en France. Face à ces enjeux envi­ron­ne­men­taux, le Green­Tech Forum est l’évé­ne­ment clé qui rassemble chaque année 2 500 parti­ci­pants, acteurs de la tran­si­tion numé­rique et écolo­gique, pour explo­rer les inno­va­tions et solu­tions durables qui permet­tront de répondre aux défis envi­ron­ne­men­taux actuels. Il consti­tue une occa­sion unique pour les entre­prises, les start-ups, les cher­cheurs et les insti­tu­tions de parta­ger leurs exper­tises et de défi­nir des stra­té­gies numé­riques durables.

L’évé­ne­ment s’ar­ti­cule autour de :

• 70 confé­rences et ateliers animés par des experts recon­nus pour parta­ger les meilleures pratiques en matière d’ef­fi­ca­cité éner­gé­tique, de mobi­lité durable, de gestion des ressources
• 100 expo­sants présen­tant des solu­tions inno­vantes en matière de Green­Tech
• 180 inter­ve­nants pour abor­der les enjeux du numé­rique respon­sable

Cathe­rine Tillous, Direc­trice Géné­rale de Makina Corpus, inter­vient  au Green­Tech Forum : une voix enga­gée pour l’in­no­va­tion durable

Table-ronde : « Vers un numé­rique plus respon­sable : Le rôle du logi­ciel libre et de l’open source »

Cette année, Makina Corpus marque sa présence au Green­Tech Forum avec une inter­ven­tion de Cathe­rine Tillous, Direc­trice Géné­rale de Makina Corpus, lors d’une table-ronde inti­tu­lée « Vers un numé­rique plus respon­sable : Le rôle du logi­ciel libre et de l’open source », prévue le 6 novembre de 9h30 à 10h30 (Salle 241). Aux côtés d’ex­perts tels que Aman­dine CAPELLE (OCTO tech­no­logy), Thierno Diallo (AXA) et Jean-Chris­tophe Elineau (Clus­ter NAOS), elle expo­sera comment le logi­ciel libre et l’open source parti­cipent à un modèle numé­rique plus éthique, durable et respec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment.

Résumé de l’in­ter­ven­tion

Le logi­ciel libre et l’open source sont des cata­ly­seurs puis­sants pour un numé­rique plus respon­sable. En favo­ri­sant la réuti­li­sa­tion du code, la mutua­li­sa­tion des ressources, la rési­lience et la sobriété fonc­tion­nelle, ils proposent un modèle tech­no­lo­gique durable et éthique. Adop­ter le logi­ciel libre, c’est faire le choix d’une tech­no­lo­gie qui respecte l’en­vi­ron­ne­ment et les utili­sa­teurs, tout en offrant des solu­tions inno­vantes et pérennes.

Réuti­li­sa­tion du code et mutua­li­sa­tion 

L’un des prin­cipes fonda­men­taux du logi­ciel libre est la réuti­li­sa­tion du code. Plutôt que de déve­lop­per une nouvelle appli­ca­tion pour chaque client, les solu­tions open source permettent une mutua­li­sa­tion des ressources. Les entre­prises peuvent utili­ser une appli­ca­tion exis­tante, l’adap­ter à leurs besoins spéci­fiques, et ensuite parta­ger ces amélio­ra­tions avec la commu­nauté. Ce proces­sus non seule­ment réduit les coûts de déve­lop­pe­ment, mais il mini­mise égale­ment l’em­preinte carbone asso­ciée à la créa­tion de nouveaux logi­ciels. En évitant la dupli­ca­tion des efforts et en favo­ri­sant une colla­bo­ra­tion ouverte, le logi­ciel libre encou­rage une utili­sa­tion plus effi­ciente et durable des ressources tech­no­lo­giques.

Rési­lience

Le logi­ciel libre offre une rési­lience incom­pa­rable. Les utili­sa­teurs peuvent conti­nuer à utili­ser et à amélio­rer une appli­ca­tion, indé­pen­dam­ment de la volonté de l’édi­teur. En cas de cessa­tion d’ac­ti­vité de l’édi­teur ou de faillite, la commu­nauté peut reprendre le flam­beau et main­te­nir le logi­ciel. Cette indé­pen­dance par rapport aux four­nis­seurs garan­tit une péren­nité des solu­tions numé­riques, proté­geant ainsi les inves­tis­se­ments tech­no­lo­giques des entre­prises et des insti­tu­tions. Cette rési­lience est essen­tielle pour un numé­rique respon­sable, car elle assure une conti­nuité des services et réduit la dépen­dance à des four­nis­seurs uniques, souvent syno­nymes d’ob­so­les­cence program­mée et de gaspillage tech­no­lo­gique.

Sobriété fonc­tion­nelle

La sobriété fonc­tion­nelle est un autre pilier du logi­ciel libre. Contrai­re­ment aux logi­ciels proprié­taires, souvent surchar­gés de fonc­tion­na­li­tés super­flues impo­sées par les éditeurs, le logi­ciel libre se concentre sur les besoins réels des utili­sa­teurs. En déve­lop­pant unique­ment les fonc­tion­na­li­tés essen­tielles, le logi­ciel libre évite le surdi­men­sion­ne­ment et l’in­ef­fi­ca­cité. Cette approche réduit la consom­ma­tion de ressources maté­rielles et éner­gé­tiques, contri­buant ainsi à une infor­ma­tique plus économe en éner­gie et plus respec­tueuse de l’en­vi­ron­ne­ment. La sobriété fonc­tion­nelle prônée par le logi­ciel libre s’ins­crit parfai­te­ment dans la logique du numé­rique respon­sable, en promou­vant une utili­sa­tion plus consciente et mesu­rée des tech­no­lo­gies.

Cette présen­ta­tion sera illus­trée par des témoi­gnages recueillis auprès des clients publics de Makina Corpus qui ont fait le choix, parfois depuis plus de 10 ans, de logi­ciels libres pour outiller leurs besoins métiers.

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