Commu­niqué de presse – Toulouse, février 2025

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Les élèves du Lycée Poly­va­lent Charles de Gaulle à Muret (acadé­mie de Toulouse) ont lancé l’ex­pé­ri­men­ta­tion J’adopte un cours d’eau avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne et les Recto­rats du bassin, s’ap­puyant sur GeoRi­vière. 

GeoRi­vière-Public complète désor­mais GeoRi­vière-Admin, une appli­ca­tion métier dispo­nible depuis 2022 et dédiée aux agents en charge de la compé­tence GEMAPI (Gestion des milieux aqua­tiques et préven­tion des inon­da­tions). GeoRi­vière offre ainsi aux citoyens et aux collec­ti­vi­tés un outil inno­vant et colla­bo­ra­tif pour proté­ger les écosys­tèmes aqua­tiques.

Dans un contexte où les pénu­ries d’eau, les étiages prolon­gés et les inon­da­tions deviennent des réali­tés de plus en plus fréquentes, la préser­va­tion des rivières et la gestion durable de la ressource s’im­posent comme des prio­ri­tés abso­lues. Déve­lop­pée dans le respect des valeurs de Makina Corpus, alliant sobriété numé­rique et enga­ge­ment envi­ron­ne­men­tal, GeoRi­vière propose une réponse concrète aux défis posés par le dérè­gle­ment clima­tique. Elle favo­rise une gestion parta­gée et éclai­rée des cours d’eau, indis­pen­sable au main­tien des équi­libres natu­rels.

Sensi­bi­li­sa­tion et valo­ri­sa­tion des données terri­to­riales

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GeoRi­vière-Public centra­lise diverses couches de données rela­tives aux cours d’eau, mettant en lumière les zones de sensi­bi­lité envi­ron­ne­men­tale, les zones régle­men­taires et les stations de suivi. Les struc­tures admi­nis­tra­trices ont la possi­bi­lité de sélec­tion­ner les infor­ma­tions à publier, garan­tis­sant ainsi une commu­ni­ca­tion adap­tée aux enjeux locaux.

Cette trans­pa­rence permet aux citoyens de mieux comprendre les actions menées sur le terri­toire et de s’in­for­mer sur les spéci­fi­ci­tés des milieux aqua­tiques locaux.

Aman­dine Boivin, Respon­sable Marke­ting Commu­ni­ca­tion Makina Corpus

Parti­ci­pa­tion citoyenne active

La plate­forme offre aux citoyens la possi­bi­lité de contri­buer acti­ve­ment à la préser­va­tion des cours d’eau en signa­lant leurs obser­va­tions direc­te­ment depuis le terrain. Grâce à des formu­laires person­na­li­sables, acces­sibles sur mobile, chacun peut loca­li­ser et quali­fier ses contri­bu­tions en quelques clics. 

Les signa­le­ments peuvent concer­ner divers aspects tels que les dépôts de déchets, les rejets polluants, l’éro­sion des berges ou la présence d’es­pèces inva­sives. Ces infor­ma­tions sont ensuite trai­tées par les gestion­naires via GeoRi­vière-Admin, renforçant ainsi la colla­bo­ra­tion entre les acteurs locaux et les citoyens.

Les lycéens adoptent un cours d’eau

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J’adopte un cours d’eau est un programme éduca­tif sur l’état de santé global d’un cours d’eau. Actuel­le­ment en phase de test, 2 sites démons­tra­teurs (à Muret et Angou­lême) ont été iden­ti­fiés pour travailler sur l’adap­ta­tion du projet au terri­toire français. Une première sortie, enca­drée par les étudiants de l’AST (Atelier Scien­ti­fique et Tech­nique) du lycée Charles de Gaulle de Muret, a été orga­ni­sée en mai 2024 afin de réali­ser des mesures sur la Lèze pour déter­mi­ner son état écolo­gique. Plusieurs para­mètres ont été étudiés : tempé­ra­ture, oxygène dissous, nitrates et nitrites, pH, macroin­ver­té­brés, débit…

Les obser­va­tions rele­vées ont ensuite été saisies en classe sur GeoRi­vière.

Cette initia­tive de sciences parti­ci­pa­tives est inspi­rée du projet Cana­dien conçu par le G3E et nous souhai­tons l’adap­ter à La France à travers ce projet pilote mené en colla­bo­ra­tion avec les Recto­rats du bassin. Pluri­dis­ci­pli­naire, mêlant physique-chimie, science de la vie et de la terre et géogra­phie, ce projet cherche à répondre à des enjeux éduca­tifs autour de la protec­tion de l’eau et à susci­ter des voca­tions mais égale­ment à complé­ter des données pour la surveillance des cours d’eau.

Rachel Bous­sou, Char­gée d’études sciences parti­ci­pa­tives au sein de l’Agence de l’eau Adour-Garonne

GeoRi­vière-Admin : un outil dédié aux gestion­naires des cours d’eau

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GeoRi­vière-Public complète désor­mais GeoRi­vière-Admin, une appli­ca­tion métier dispo­nible depuis 2022 et dédiée aux agents en charge de la GEMAPI (syndi­cat mixte, commu­nau­tés de communes, parcs natu­rels régio­naux…). Cette inter­face permet de struc­tu­rer et de visua­li­ser les données rela­tives aux cours d’eau, faci­li­tant ainsi le suivi et la gestion des milieux aqua­tiques. GeoRi­vière-Admin offre des fonc­tion­na­li­tés telles que l’in­ven­taire des cours d’eau, la quali­fi­ca­tion des portions de cours d’eau, la loca­li­sa­tion des obser­va­tions terrain, l’or­ga­ni­sa­tion des données de surveillance, la plani­fi­ca­tion des inter­ven­tions et le suivi admi­nis­tra­tif et finan­cier des actions menées.

Une démarche open source et colla­bo­ra­tive

Fidèle à sa philo­so­phie et à son enga­ge­ment envers le logi­ciel libre, Makina Corpus Terri­toires propose GeoRi­vière-Public en licence libre, permet­tant à chaque collec­ti­vité de l’adap­ter à ses besoins spéci­fiques. Cette approche favo­rise le partage d’ex­pé­riences et l’amé­lio­ra­tion conti­nue de l’ou­til, grâce à une commu­nauté d’uti­li­sa­teurs enga­gés dans la protec­tion des milieux aqua­tiques.

GeoRi­vière a été distin­guée par le « Label OR Terri­toire Inno­vant » dans la caté­go­rie « Terri­toire Intel­li­gent et Durable » lors du forum des Inter­con­nec­tés, à Nantes en mars 2022. Cette recon­nais­sance souligne l’in­no­va­tion et l’ef­fi­ca­cité de la plate­forme dans la gestion et le suivi des cours d’eau.

À propos de Makina Corpus Terri­toires

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Basée à Toulouse, Makina Corpus Terri­toires est la filiale toulou­saine de Makina Corpus dont le siège social est à Nantes. Makina Corpus Terri­toires accom­pagne les collec­ti­vi­tés terri­to­riales dans leur trans­for­ma­tion numé­rique en misant sur l’open source et l’in­no­va­tion.

Avec plus de 20 ans d’ex­per­tise dans la créa­tion d’ap­pli­ca­tions carto­gra­phiques et de logi­ciels libres, Makina Corpus a toujours été un allié de confiance pour les collec­ti­vi­tés terri­to­riales.

Une centaine de struc­tures publiques travaillent avec Makina Corpus Terri­toires : dépar­te­ments, régions, EPIC, commu­nau­tés de communes, parcs natu­rels natio­naux, parcs natu­rels régio­naux, syndi­cat mixte, agences de l’eau…

Makina Corpus Terri­toires offre aux struc­tures publiques des solu­tions numé­riques nova­trices pour les soute­nir dans :

• L’amé­na­ge­ment du terri­toire
• La gestion de leurs acti­vi­tés écono­miques
• La surveillance des ressources en eau
• La préser­va­tion de la biodi­ver­sité
• La valo­ri­sa­tion des acti­vi­tés de pleine nature

Tout en étant alignés sur les enjeux de la tran­si­tion écolo­gique.