Le projet Tropolink est né du besoin de disposer d’outils pour suivre des populations de petits organismes biologiques ou des épidémies proliférant dans le monde végétal. En effet, la dispersion par l’air sur de longues distances, généralement supérieure à 10 km, constitue un processus de premier ordre en ce qui concerne le développement de ces organismes à grande échelle : bactéries, champignons, pucerons, etc.
Ce projet regroupe des chercheurs de diverses disciplines - sciences de la vie, mathématiques, informatique, sciences sociales et économiques - et participera à terme à une meilleure :
- Gestion des cultures : arboriculture, maraîchage, vigne, etc.
- Surveillance des agents invasifs : champignons, bactéries, virus, etc.
- Connaissance des voies de dissémination : vection par insectes (sensation de mouvement du corps par rapport à son environnement), échanges commerciaux, etc.
- Prévision des épidémies
Techniquement parlant, Tropolink estime des matrices de connectivités générées par le mouvement des masses d’air troposphériques pour des réseaux de sites géographiques. Les résultats sont accessibles aux utilisateurs dans des Notebooks Jupyter, leur permettant ainsi une analyse exploratoire et personnalisable.
La presse en parle
Découvrez l'article scientifique en lien avec le projet Tropolink paru dans Advancing Earth and Space Sciences, GeoHealth :
- Computing Geographical Networks Generated by Air-Mass Movement, coécrit par H. Richard, D. Martinetti, D. Lercier (Makina Corpus), Y. Fouillat (Makina Corpus), B. Hadi, M. Elkahky, J. Ding, L. Michel, C. E. Morris, K. Berthier, F. Maupas, S. Soubeyrand