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L’UX au service de la commu­ni­ca­tion de la tran­si­tion écolo­gique : retour sur un atelier de co-design dans les Pays de la Loire


Afin de rele­ver le défi de la tran­si­tion écolo­gique, l’Ob­ser­va­toire de la Tran­si­tion Écolo­gique (TEO) des Pays de la Loire a orga­nisé un atelier UX de réflexion sur des outils acces­sibles et effi­caces.

Dans un monde en pleine évolu­tion, la tran­si­tion écolo­gique néces­site des outils acces­sibles et effi­caces pour guider citoyens, entre­prises et parti­cu­liè­re­ment les collec­ti­vi­tés. Afin de rele­ver ce défi, l’Obser­va­toire de la Tran­si­tion Écolo­gique (TEO) des Pays de la Loire a orga­nisé un atelier UX (User Expé­rience). Deux jours animés par nos équipes de forma­tion chez Makina Corpus, visant à amélio­rer les outils et services numé­riques de TEO.

Retour sur cet événe­ment cocons­truit où Voir, Perce­voir, Conce­voir et parta­ger ont été les maîtres mots.

Un atelier pour mieux comprendre les utili­sa­teurs

Un défi écolo­gique, un défi d’usage

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L’UX au service de la communication de la transition écologique : retour sur un atelier de co-design dans les Pays de la Loire

TEO, L’Ob­ser­va­toire de la Tran­si­tion Écolo­gique joue un rôle crucial en rendant acces­sibles des données envi­ron­ne­men­tales et des analyses stra­té­giques aux acteurs régio­naux. Pour­tant, pour être véri­ta­ble­ment impac­tants, ces données et ces outils doivent répondre préci­sé­ment aux attentes de leurs utili­sa­teurs. D’où l’idée d’or­ga­ni­ser un atelier UX, une démarche centrée sur l’uti­li­sa­teur, pour cocons­truire des propo­si­tions adap­tées et parta­gées.

«  Nous voulions mieux comprendre comment inté­grer l’usa­ger dans nos démarches et donc travailler sur des exemples propres à notre struc­ture pour propo­ser des idées d’amé­lio­ra­tions concrètes  », explique Emilie Gauthier, Direc­trice de l’Ob­ser­va­toire.

Une diver­sité d’ac­teurs réunis

L’ate­lier a rassem­blé 8 parti­ci­pantes et parti­ci­pants issus de diffé­rents hori­zons : autour des théma­tiques eau, déchets et ressources, éner­gie et climat. Cette diver­sité était essen­tielle pour reflé­ter la plura­lité des usages et des attentes.

Les temps forts de l’ate­lier

Comprendre pour mieux agir

La mati­née a débuté par des acti­vi­tés d’im­mer­sion visant à mieux comprendre dans un premier temps les méthodes qui gravitent autour d’une approche empi­rique de l’UX dans un projet : Design thin­king, Design sprint, Double Diamond, Sémio-design (Voir, Perce­voir, Conce­voir). L’objec­tif est ici de donner une base théo­rique de l’éco­sys­tème UX. Dans un second temps, nous avons commencé à ques­tion­ner les notions de problèmes d’usage et de besoins des utili­sa­teurs. Les parti­ci­pants ont été invi­tés à travailler en petits groupes pour défi­nir le problème qu’ils traitent avec leurs projets ainsi que les métriques et la démo­gra­phie clés de celui-ci.

We are not engi­neers : we are desi­gners who must design for people the way they are, not the way we wish them to be ”

Nous ne sommes pas des ingé­nieurs : nous sommes des desi­gners qui doivent conce­voir pour les gens tels qu’ils sont et non tels que nous souhai­tons qu’ils soient Don Norman, Phd-Design

Ensuite, nous avons lié le problème à l’usa­ger en travaillant sur les proto-perso­nas et les perso­nas, des profils types repré­sen­tant les utili­sa­teurs des services de l’Ob­ser­va­toire.

Thaïs, Respon­sable envi­ron­ne­ment dans une struc­ture (ADEME, Dreal, …) et Valé­rie, Char­gée de mission envi­ron­ne­ment commu­nauté de communes de X, ont ainsi pris vie sous forme de fiches détaillant leurs objec­tifs, frus­tra­tions et attentes. La démarche aura pour but de mettre dans les mains des parti­ci­pants des outils pratiques de cocons­truc­tion de ces usagers cibles.

Avant de passer à la partie colla­bo­ra­tive consa­crée au traçage des parcours utili­sa­teurs — incluant l’iden­ti­fi­ca­tion des étapes clés et des points de fric­tion rencon­trés —, nous nous concen­trons sur l’ap­proche de la valeur ajou­tée recher­chée par notre cible. En effet, en travaillant sur le problème de l’usa­ger cible, nous mettons en lumière son corol­laire : la valeur ajou­tée que notre service peut lui appor­ter.

Qu’of­frons-nous à l’uti­li­sa­teur de manière unique et diffé­ren­ciée ?

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travail d'équipe autour de l'évolution des interfaces

Cette partie, nous permet d’abor­der la construc­tion de la valeur ajou­tée du service que propose l’Ob­ser­va­toire, elle permet aussi de défi­nir un RIF (Résul­tat Idéal Final) du service que l’on veut déli­vrer, mais aussi sa vision, ses béné­fices et donc les fonc­tion­na­li­tés asso­ciées.

À partir de toutes ces étapes, nous pouvons travailler sur notre « user jour­ney map » pour comprendre un contexte d’usage, les points de douleurs, les problèmes et les besoins. Nous modé­li­sons donc à partir de notre problème, au filtre de notre VA et de notre proto-persona notre parcours d’usage pour opti­mi­ser les étapes que nous devons travailler et mettre en place par la suite une stra­té­gie de déve­lop­pe­ment du service, de commu­ni­ca­tion et d’usage.

Géné­rer des idées inno­vantes

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outil six to one pour modéliser des écrans

La mati­née du deuxième jour, commence par une synthèse de la jour­née précé­dente et des ques­tions liées à une bonne nuit de sommeil (ou pas). On conti­nue avec une partie dédiée à la créa­ti­vité autour du parcours d’uti­li­sa­teur de nos deux proto-persona avec des phases de pitch et de vote des deux équipes de travail. Les objec­tifs sont de mettre en place une dyna­mique UX, un état d’es­prit et de propo­ser un parcours utili­sa­teur qui répond à chaque problé­ma­tique levée dans la partie précé­dente. À partir de là nous pouvons propo­ser une multi­tudes d’ap­proches possibles. Par exemple, les idées propo­sées allaient d’un tableau de bord inter­ac­tif pour les élus locaux à une commu­ni­ca­tion réseaux sociaux simpli­fiée pour sensi­bi­li­ser les élus et leurs colla­bo­ra­teurs aux données clima­tiques locales clés.

«  Cette approche pratique et concrète permet de plon­ger dans les problé­ma­tiques propres à sa struc­ture grâce aux précieux apports du forma­teur. », a souli­gné Florent Haff­ner, Chargé de projets Éner­gie-Climat

Proto­ty­per et tester

La jour­née s’est termi­née avec un atelier de proto­ty­page rapide (Six To One), où les parti­ci­pants ont trans­formé leurs idées en esquisses concrètes, voire en maquettes simples, grâce à des outils papier ou, lorsque possible, avec des outils numé­riques libres comme Exca­li­draw et Penpot. Ces proto­types ont été soumis à des retours immé­diats, chaque équipe présente et évalue respec­ti­ve­ment le travail de chacun, en simu­lant un test utili­sa­teur grâce aux proto-perso­nas.

 

Des ensei­gne­ments riches pour l’ave­nir

Une approche centrée utili­sa­teur qui porte ses fruits

Les ensei­gne­ments de cette forma­tion ne se limitent pas aux proto­types réali­sés. En mettant les utili­sa­teurs au cœur du proces­sus, l’Ob­ser­va­toire a pu iden­ti­fier des pistes concrètes pour amélio­rer l’er­go­no­mie et l’uti­lité de ses services, et inté­grer une démarche ainsi qu’un état d’es­prit dans leurs futures réunions de projet.

Des idées concrètes pour la tran­si­tion écolo­gique

Ce prin­cipe de démarche permet d’ima­gi­ner des propo­si­tions en adéqua­tion avec la problé­ma­tique, la valeur ajou­tée et l’usa­ger cible comme par exemple :

  • Un tableau de bord intui­tif pour visua­li­ser les métriques essen­tielles par secteur et par commune.
  • Un simu­la­teur inter­ac­tif permet­tant au collec­ti­vité de visua­li­ser l’im­pact envi­ron­ne­men­tal de leurs choix quoti­diens.
  • Une biblio­thèque numé­rique simpli­fiée regrou­pant des fiches pratiques et des guides pour les collec­ti­vi­tés locales.

Une expé­rience colla­bo­ra­tive à réité­rer

«  La forma­tion UX-UI de Makina Corpus en intra-entre­prise permet de trai­ter des exemples propres à la struc­ture formée donc la possi­bi­lité d’avoir des idées d’amé­lio­ra­tions concrètes  », Emilie GAUTHIER, Direc­trice TEO

«  Beau­coup de mises en pratique sur des cas d’usage de notre struc­ture. On a pu avan­cer sur nos problé­ma­tiques (navi­ga­tion sur le site web) pendant la forma­tion, avec l’aide du forma­teur qui a partagé son expé­rience et des bonnes pratiques.  » Guillaume Marti­nod, Chargé de projets Eau – Inter­lo­cu­teur données TEO

«  La person­na­li­sa­tion sur des cas concrets en lien avec notre entre­prise  » Cannelle Huet, Char­gée de projets Déchets – Ressources TEO

Cela nous permet non seule­ment de cocréer des outils plus perti­nents, mais aussi de renfor­cer les liens entre les diffé­rents acteurs de la tran­si­tion écolo­gique au sein des équipes et des struc­tures.

L’UX, un levier essen­tiel pour la tran­si­tion écolo­gique

Cette forma­tion UX démontre qu’en inté­grant les usagers cibles dès la phase de concep­tion, il est possible de conce­voir des services véri­ta­ble­ment adap­tés et impac­tants. Au-delà des services eux-mêmes, c’est une culture de la colla­bo­ra­tion et de l’in­no­va­tion qui émerge.

Dans une région comme les Pays de la Loire, où les enjeux clima­tiques sont à la fois locaux et globaux, cette démarche marque une étape impor­tante dans la construc­tion d’une tran­si­tion écolo­gique inclu­sive et effi­cace.

Propo­ser une démarche UX au sein d’une équipe projet, c’est travailler ensemble de manière pratique sur les évolu­tions de notre époque. C’est de passer d’un univers multi­dis­ci­pli­naires à des logiques inter­dis­ci­pli­naires, c’est faire un pas vers une société plus durable.

Enca­dré : Les étapes clés d’une forma­tion UX effi­cace

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L’UX au service de la communication de la transition écologique : retour sur un atelier de co-design dans les Pays de la Loire
  1. Prépa­ra­tion minu­tieuse : iden­ti­fier le problème à régler, la valeur ajou­tée clef, les usagers cibles et défi­nir des objec­tifs clairs.
  2. Immer­sion utili­sa­teur : collec­ter des données et créer des outils comme les proto-perso­nas, les perso­nas et les parcours utili­sa­teurs.
  3. Idéa­tion et créa­ti­vité : stimu­ler l’ima­gi­na­tion des parti­ci­pants pour géné­rer des propo­si­tions incré­men­tales ou de ruptures.
  4. Proto­ty­page rapide : trans­for­mer les idées en esquisses ou maquettes concrètes.
  5. Tests et itéra­tions : recueillir les retours pour affi­ner les propo­si­tions.

Pers­pec­tives

Notre forma­tion a pour but de créer un proto­cole durable de projet avec au centre le design UX/UI. Il permet à des équipes de s’im­pré­gner non pas d’une métho­do­lo­gie label­li­sée qui nous enferme dans une approche unique mais plutôt dans un état d’es­prit d’ou­ver­ture :

VOIR – PERCE­VOIR – CONCE­VOIR

Pour en savoir plus et vous aussi vous lancer

Retrou­vez ici notre forma­tion UX/UI sous forme d’ate­liers pratiques, prochaine session prévue à Toulouse du 27 au 28 mars !

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